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Time for the Planet, un projet entrepreneurial ambitieux pour sauver le climat

Time for the planet
Lancé il y a un peu plus d’un an, Time for the Planet est un fonds d’investissement citoyen non lucratif, qui veut créer et financer 100 entreprises pour lutter contre les gaz à effet de serre. Cette initiative à la fois citoyenne et entrepreneuriale a déjà levé 4 millions d’euros et prévoit d’atteindre le milliard d’euros d’ici cinq à dix ans.

Le projet a été créé à Lyon par six jeunes gens : cinq garçons et une fille, qui à eux seuls sont déjà à l’origine d’une quinzaine de start-up et qui veulent agir concrètement contre le réchauffement climatique . Leur objectif est ambitieux : créer100 entreprises qui vont oeuvrer pour réduire les gaz à effet de serre, à l’échelle mondiale.
Pour cela, ils visent 1 milliard d’euros levé d’ici à 2025-2030.

« Nous sommes la dernière génération à pouvoir encore agir, il y a urgence », confie Coline Debayle, la cofondatrice. En moins d’un an, le fonds a déjà levé, sans beaucoup de communication, plus de 4 millions d’euros en crowdfunding. Le projet compte déjà 23000 actionnaires : de simples citoyens citoyens, des entreprises, des associations, des ONG, des clubs sportifs, des collectivités, etc.

« Taux de retour pour la planète »

Des personnalités comme Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et co-récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2007, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais ont notamment investi. Tout citoyen peut devenir actionnaire. Un euro investi donne ainsi droit à une action.
Chacun pourra, d’ici dix ans seulement, retrouver au mieux sa mise de départ. Aucun dividende ne sera reversé malgré l’éventuelle rentabilité des projets et ce jusqu’à « être revenu à +0 degré par rapport à l’ère préindustrielle». On ne parle pas ici de « retour sur investissement » mais de « taux de retour pour la planète ». Tout l’argent généré sera ré-investi dans le projet.

Un comité scientifique de 14 experts bénévoles sélectionne les projets innovants et évalue leur faisabilité: il s’agit de détecter les projets qui ont le plus fort potentiel pour réduire les GES à l’échelle mondiale.. Plusieurs critères seront passés à la loupe : impact sur les gaz à effet de serre, réplicabilité du modèle à l’échelle mondiale, externalités positives et potentiel marché.

Des projets écologiques et open source

Parmi les projets en phase qui pourraient voir le jour : des batteries sans métaux rares, des kits pour transformer des véhicules thermiques en électriques, une technologie qui remplace le ciment, un système de réfrigération et de climatisation non émetteur de GES, etc. Des innovations qui seront en open source. En effet dans le projet Time for the Planet, le secret s’efface au profit de la cause. « Le temps n’est plus à la concurrence mais à la coopération », assure l’entreprise, inscrite dans une lutte citoyenne qui n’a ni frontière ni limite.

Pour plus d’infos sur ce projet : https://www.time-planet.com/fr

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